Passer la majorité change la relation administrative au foyer et aux prestations. Les droits évoluent selon le statut du jeune, ses ressources et le lien avec ses parents.
Les règles en 2025 intègrent revalorisations et plafonds précis, ce qui exige une lecture attentive des aides. Ces éléments conduisent directement aux points synthétiques présentés ci‑dessous.
A retenir :
- Maintien partiel des allocations familiales selon ressources parentales
- Droit aux aides au logement pour jeunes locataires ou colocataires
- Prime d’activité possible selon montant des revenus professionnels
- Aides spécifiques handicap et soutien jusqu’à vingt ans
Maintien des allocations familiales après 18 ans
Après ces repères, examinons le maintien des allocations familiales après dix‑huit ans, selon situations. La qualification d’enfant à charge reste déterminante pour les parents qui perçoivent ces prestations.
Selon Service‑public.fr, un jeune reste considéré à charge si le représentant légal assure son entretien de façon réelle et permanente. Cette condition inclut des plafonds de ressources quand le jeune travaille ou étudie.
Aide
Montant indicatif
Conditions principales
Âge maximum
Allocations familiales
Variable selon composition
Enfant à charge, ressources du foyer
Jusqu’à 20 ans (selon cas)
AEEH
151,80 € de base
Enfant reconnu handicapé, MDPH
Jusqu’à 20 ans
Complément familial
Variable, base environ 196,59 €
Troisième enfant ou plus, conditions ressources
Jusqu’à 21 ans (cas spécifique)
Allocation soutien familial
199,18 € / 265,50 € selon situation
Parent isolé ou enfant privé d’aide parentale
Jusqu’à 20 ans
APL
Montant calculé selon loyer et ressources
Locataire ou colocataire, plafond ressources
Pas d’âge limite précis
Aspects allocations jeunes :
- Statut d’enfant à charge fondé sur entretien réel et permanent
- Plafond de ressources mensuelles fixé à 55% du SMIC
- Poursuite d’études ou formation prise en compte sous conditions
- Cas particuliers pour départements d’outre‑mer
« À dix‑neuf ans je suis restée rattachée et mes parents ont conservé les allocations, cela nous a aidés »
Paul N.
Pour une famille, ces règles impliquent souvent de vérifier chaque année la situation du jeune et ses ressources avant déclaration. Un passage régulier sur le compte CAF évite les mauvaises surprises de trop‑perçu.
Ces explications mènent naturellement à l’examen des aides au logement, souvent prioritaires pour un jeune qui quitte le domicile familial. Le point suivant détaille APL, ALF et ALS, et leurs conditions.
Aides au logement pour majeurs : APL, ALF, ALS
Comme expliqué précédemment, le logement constitue un enjeu central pour les jeunes majeurs qui s’autonomisent. Les aides diffèrent selon le statut locatif et la présence au foyer fiscal parental.
Selon CAF.fr, l’Aide Personnalisée au Logement (APL) est calculée selon le loyer et les ressources, et reste accessible aux majeurs locataires. Certaines exclusions existent, par exemple pour un jeune rattaché au foyer des parents redevables de l’IFI.
Modalités aide logement :
- APL calculée sur loyer, ressources et composition du foyer
- ALF si non éligible à l’APL, selon situation familiale
- ALS pour situations spécifiques hors APL et ALF
- Colocation possible pour bénéficiaires sous conditions
Conditions d’éligibilité APL pour les nouveaux majeurs
Ce point détaille l’accès à l’APL pour un jeune qui signe son premier bail, en reliant critères et effet sur le budget. Des règles précises précisent qui peut prétendre à cette aide.
Situation
Condition principale
Remarque
Étudiant locataire
Bail signé, ressources étudiées
APL possible selon simulation
Colocataire jeune
Mention sur le bail ou sous‑location autorisée
Demande individuelle possible
Rattaché fiscalement
Exclusion possible si parent soumis à IFI
Vérifier déclaration fiscale
Logement familial
Occupation réelle et principale du logement
Conditions d’occupation à respecter
Selon Service‑public.fr, un jeune en colocation peut faire sa demande d’APL si le bail le mentionne et si les plafonds sont respectés. Une simulation aide à estimer le montant avant la signature du bail.
Exemples concrets de calcul APL
Cette partie illustre comment une simulation transforme un budget réel pour l’étudiant qui travaille à temps partiel. L’exemple de Léa montre l’impact sur son reste à charge mensuel.
- Léa, dix‑neuf ans, étudiante, bail individuel, simulation APL recommandée
- Colocataire sous‑bail, calcul au prorata des ressources et du loyer
- Rattachement fiscal empêchant parfois le versement direct de l’APL
« J’ai obtenu une aide au logement partielle dès ma première année hors foyer »
Sophie N.
Après ces précisions sur le logement, il reste essentiel d’étudier les aides directes au jeune, comme le RSA jeune ou la Prime d’activité. Le dernier volet du dossier aborde ces dispositifs et les appuis pour études.
Prestations directes aux majeurs : prime d’activité, RSA jeune, bourses et handicap
Ce point élargit l’examen aux aides versées directement au jeune, soit pour soutenir l’emploi, soit pour accompagner le handicap. Le montage des droits varie fortement selon la situation personnelle.
Selon CAF.fr, la Prime d’activité s’adresse aux personnes de plus de dix‑huit ans qui perçoivent un revenu d’activité, sans limite d’âge. Le RSA, quant à lui, reste un filet de sécurité pour les personnes aux faibles ressources.
Aides revenu jeunes :
- Prime d’activité accessible selon niveaux de revenus d’activité
- RSA jeune pour personnes sans ressources suffisantes et sous conditions
- Bourses d’étude attribuées selon critères CROUS et ressources familiales
- Aides départementales jeunes et FNAS disponibles selon territoire
Prime d’activité et RSA jeune : qui peut en bénéficier ?
Cette section relie les deux dispositifs en comparant conditions et effets sur le revenu disponible. Les montants varient selon composition du foyer et aides au logement perçues.
Selon des données consolidées, le RSA socle varie aujourd’hui entre environ 646,52 € pour une personne seule et 1 616,30 € pour un couple avec trois enfants. Ces chiffres illustrent l’importance du calcul personnalisé.
« Après deux mois de stage, la Prime d’activité m’a permis de financer une partie du loyer »
Marc N.
Les dispositifs complémentaires, comme la Majoration pour la Vie Autonome, s’adressent aux bénéficiaires de l’AAH qui vivent en logement indépendant. Leur cumul mérite une analyse case par case.
Bourses d’étude et soutien pour étudiants majeurs
En relation avec le précédent point, les bourses d’étude complètent souvent la prime d’activité pour un étudiant en situation précaire. Les critères CROUS prennent en compte les revenus et la composition familiale.
- Bourse CROUS calculée sur critère social et ressources familiales
- Possibilité d’aide ponctuelle du FNAS pour urgences étudiantes
- Aides départementales jeunes pour mobilité ou insertion professionnelle
« La bourse m’a permis d’éviter le décrochage lors d’un semestre difficile »
Claire N.
Pour finir, la compréhension des droits et des démarches facilite l’accès aux prestations et réduit les risques d’erreur administrative. Un accompagnement local, via la CAF ou les services sociaux, accélère les demandes et les recours.
Source : Service‑public.fr, consulté en juillet 2025 ; Caf.fr, consulté en juillet 2025.